8 juin 2014
7
08
/06
/juin
/2014
20:35
Descendu d’un soleil où brûle le cristal
Le feu divin de l’astre éblouit de sa manne
Les ombres qu’ensorcelle un étendard de banne
Jeté sur le toit noir d’un sinistre hôpital.
Des outres contenant des gouttes de métal
Brisent de leur poids mort les chaînes d’un arcane
Et répandent du sel au bout d’un bec-de-cane
Qui touche de sa pointe une toile d’étal.
Sous les cercles gravés dans un bassin d’ivoire
Gisent les premiers mots d’un monde dérisoire
Oublié de la nuit comme un phare en danger.
Et si les derniers vers d’une chanson d’ivrogne
Renvoyaient le destin à sa dure besogne,
Faudrait-il pour autant aduler l’étranger ?
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014