19 juillet 2014
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Que le vent mange l’aube et ses brindilles d’astre
La nuit s’en est allée au rendez-vous secret
D’un nain de la montagne et d’un feu de forêt
Qui traverse un étang où se mire un pilastre.
La rumeur d’un instant qui porte le désastre
Aux bouches des enfants traversés d’un fleuret
S’effondre sans un bruit devant le cabaret
Où des filles de joie adulent un pinastre.
Ebréché par la peur un homme au corps de loup
Ecoute le clocher frapper son dernier coup
Avant l’heure maudite où s’éveille un vampire.
Qui sait si le soleil redescendra des cieux
Lorsque les feux-follets auront quitté les lieux
Où s’abreuvent des chats dont le regard conspire ?
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014