21 octobre 2015
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La pendule a tissé une larme de laine
Au-dessus de la rue où déjà sans soucis
Le pas du promeneur hachure le glacis
De trottoirs rutilants comme la porcelaine.
Le parfum de la pluie au goût de marjolaine
Ensorcelle le temps dans l’or de ses lacis
Dont parfois le passant d’un regard imprécis
Repousse le poison par un souffle d'haleine.
Des aiguilles d’émail suspendent le sommeil
A des reflets de feu fondus dans le vermeil
D’un garde-fou suivant le cours de la Tamise.
Loin des cloches de bronze une mouette au sol
Picore des bruits sourds et prenant son envol
Emporte dans son cœur un brin de friandise.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2015