1 novembre 2015
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Un cerf-volant de brume entoure la forêt
D’une cape de soie aux reflets d’une lune
Dont le visage d’ange abrite la fortune
Comme un trésor caché dans un riche coffret.
Des pépites de bruit posent sur un muret
Des brindilles de marbre au bord de la lagune
Que les voiles de lin pendent à la tribune
Comme l’écho d’un cor au fond d’un lazaret.
Le parchemin nacré d’un livre de silence
Boursoufle le désert privé de somnolence
Comme du sable noir brûlé par le soleil.
Ainsi meurent sans fin les lettres de bois rouge
Dont la cendre a lavé la lame d’une gouge
Comme un vent affranchi d’une heure de sommeil.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2015