8 novembre 2015
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En ouvrant le tiroir qui contient l’écriture
Les mains tremblent de joie et cherchent la couleur
Qui remplira les mots de ce parfum de fleur
Dont les enfants feront des pots de confiture.
Loin des plis du papier quelques traits de rature
Tissent des bouts de temps sans aucune valeur
Ciselés comme l’eau fondant sous la chaleur
D’un brasier attisé par l’or de la nature.
Des gerbes de lumière ouvrent à l’horizon
Une boîte à bijoux que le feu d’un tison
Remplit de souvenirs au parfum de guimauve.
Et comme Cendrillon quitte déjà le bal
Le conte s’est glissé sous le voile tombal
D’une larme mêlée aux feuilles de la mauve.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2015