5 décembre 2015
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Près d’un soleil de paille au fond d’un ciel frileux
Une âme se blottit contre un mur de silence
Et caresse le soir dont l’extrême opulence
Coule comme une braise aux arômes moelleux.
Quelques bouquets d’ivoire aux pouvoirs fabuleux
Plongent le souvenir dans une somnolence
Où blanchissent les mots et leur douce indolence
Dans des pots de cristal couverts d’or flosculeux.
Une vierge s’émeut d’une larme timide
Epousant le soleil dans une pyramide
Dont la pierre polie éparpille l’encens.
Le voyage du cœur est un profond mystère
Qui traverse le temps aux griffes de zostère
Pour échapper au bruit qui suinte des sens.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2016@Shortédition