21 décembre 2015
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Une valse éventée au soupir d’un vitrail
Parfume l’air du soir d’une goutte d’orange
Dont le sucre brûlant redessine la frange
D’un nuage échappant du ris d’un soupirail.
Un hanneton bardé de tout son attirail
S’avance à pleine voix sous le mur d’une grange
Contre un lézard fourbu qui malgré lui dérange
L’ordre de l’univers et la paix du sérail.
D’un éclair de sa langue il réveille du songe
Son vassal le grillon sans user de mensonge
Exigeant le silence et le respect du roi.
Ainsi naquit un jour d’une simple broutille
Le désir dévorant de sonner le beffroi
Dès qu’un singe prétend aux droits de pacotille.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2015