29 juin 2016
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Le soleil travesti sous une noix de sang
Glisse ses doigts de feu sur des fleurs de glycine
Dont le satin bleuté perfidement fascine
Un papillon posé sur un tapis persan.
La bouche de la nuit au souffle ravissant
Chuchote des baisers en peau de capucine
Emprisonnant le ciel de sa longue racine
Qui montre le chemin au pèlerin passant.
Quelques éclats d’étoile aux couleurs de la braise
Brillent au firmament d’une saveur de fraise
Puis se figent ainsi dans un brin de corail.
C’est l’heure où le mystère éloigne de la lune
Les voiles enlacés au sable de la dune
Comme le plomb fondant aux lèvres d’un vitrail.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2016@Shortédition