17 juillet 2018
2
17
/07
/juillet
/2018
22:00
Sous l’ardoise du soir une feuille de menthe
Colore un fond de ciel d’une pâte à vitrail
Que le fleuve enflammé colle sur son poitrail
Comme une fripe d’or prise dans la tourmente.
Des souffles de satin où le désir fermente
Sablent la peau des cours d’un grain de soupirail
Pour que fonde la ville au couleur d’un corail
Dont les reflets fuyards pavoisent l’eau dormante.
Il fane au bord du lac une ombre de jasmin
Entre un bassin de marbre et le bout d’un chemin
Où rôdent des parfums de soupirs et d’extase.
Puis le voile bleuté d’une nuit de plaisir
Enrobe le sommeil dans un geste d’emphase
Eteignant le soleil qui commence à rosir.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2018@Shortédition