Jean Marc Sardou - Aquarelle, Encre, sur papier - 1994
Précipitant l’aurore au cœur d’un diamant
L’encre d’un plomb fondu sans aucune aptitude
Repousse le savoir avec incertitude
Vers l’infinie aigreur d’un étrange flamant.
Des masques de vitrail cachent un seul amant
Que des fils de mercure enflent de solitude
Lorsque la ruche d’or tombe en décrépitude
Dans des parcs de palmiers au feuillage écumant.
Une source de glace où se mire une image
Coule comme un cercueil entre des plis d’orage
Que des ventres de chair touchent de leur rondeur.
Est-ce à dire qu’il manque à chaque paragraphe
Une ligne du livre au divin calligraphe,
Ou que l’esprit se perd dans un peu de splendeur ?
Francis Etienne Sicard Lundquist
©2012