Sous un masque de cire à peine plus fragile
Que le rose nacré d’un miroir amoureux
Le visage enfantin d’un jeune homme fougueux
Sourit comme un iris sculpté dans de l’argile.
Un gracieux ruban qui parfois se faufile
Entre des cheveux blonds et le saphir des cieux
Flotte au-dessus de l’ombre où se cache un lépreux
Dont le sombre regard abandonne l’asile.
Le cœur tuméfié par l’amour du prochain
Une nonne avertie approche de sa main
L’intouchable douleur de mourir en silence.
Puis quand le jour se lève un corps sous un linceul
Glisse, d’un pas de plomb, d’un besoin d’’existence
Au néant éternel de se savoir si seul.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012