Jean Marc Sardou - huile sur toile - 1996
Au pur balbutiement d’un souffle de banquise
Des chapelets d’éclairs s’échappant d’un écrin
Percent l’obscurité d’un vers alexandrin
Dont l’écho se répand comme dans une église.
Des branches d’arc-en-ciel au goût de friandise
Trempent leur cristal d’or dans le sang purpurin
D’une glace fondant aux larmes d’un chagrin
Que des voiles de marbre apaisent d’une bise.
Quelques pierres de lune éparpillant la nuit
Sur un drap de lumière à la pulpe de fruit,
Scintillent par instant d’un frisson de dentelle.
Puis des masques de sable à la peau de nougat
Epanchant leur sourire au pied d’un seringat
Suspendent le mirage à des brins de ficelle.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012