Sous le chêne du temps

L’impitoyable loi des heures de l’enfance

Impose au cœur du roi le devoir de régner

Sur un peuple sans foi qui cherche à l’éloigner

Des jarres de grés rouge et de  la bienfaisance.

Par ruse et par envie un homme ourdit vengeance

Comme un serpent pervers espérant besogner

Dans le plus grand secret sans même s’indigner

Du péché de luxure et de sa jouissance.

L’écriture souvent ouvre un monde interdit

Où se glisse toujours le regard érudit

D’un témoin clandestin qui recueille une page.

C’est pourquoi le destin ne se partage pas

Avec les polissons que grisent les appas

Car le livre et le vin dépendent du cépage.  

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014

Comments

[Dominique]

Quand le savoir, la sagesse et la philosophie sont au service de la poésie !

[Lettres de soie rouge]

et bien cela donne une page qui torture, chatouille et caresse...
Merci Dominique de tout mon cœur,
Cordialement,
FE

[Stellamaris]

Une magnifique métaphore du poète, Francis ; le premier tercet en particulier est extraordinaire ! Avec toute mon amitié.

[Lettres de soie rouge]

Merci encore cher Stellamaris,
Vous devez le savoir, étant vous-même un extraordinaire écrivain et poète, il y a toujours dans une page une ou deux phrases qui sortent de l'eau plus que les autres.
Merci encore de tout cœur,
FE

[Rick]

The combination of artistry and imagination is boundless! Rick

[Lettres de soie rouge]

Yes so is also your kindness...
SW

[Cigalette 106]

Bonjour merci pour ce beau poème je vous souhaite une bonne journée

[Lettres de soie rouge]

Chère Cigalette 106,
Merci pour l'avoir lu aimé et pour me le dire aussi gentiment,
Bonne soirée,
Cordialement,
FE