5 janvier 2024
5
05
/01
/janvier
/2024
23:36
La voute du silence au parfum de glycine
Couvre à son voile en toile une nuit de cristal
Où rugit dans le soir à son cri oriental
Les filaments d’argent d’une longue racine.
Des dunes en papier courent à l’officine
Où déjà cuit le temps sur un fin piédestal
Orné de la splendeur d’un sombre végétal
Dont les feuilles de sang comblent une bassine.
Pierre à pierre le vent drapé dans son manteau
Tire de l’horizon à grands coups de marteau
Les fils d’ivoire blancs qui fondent la ferraille.
Dès le matin pourtant un vieux poêle à charbon
Mugit sous le soleil posé sur un ambon
Puis se glisse en mourant au revers d’une maille.
Francis Etienne Sicard Lundquist