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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 20:43

 

 

 

 

P5220142.JPG

 

 

 

 

Des voiles de lin blanc emprisonnés d’anneaux

Se gonflent sous un vent dont le puissant présage,

Aux lèvres du désert, annonce un mariage

Par le souffle des dieux échappé des caveaux.

 

Le chuchotis du parc tapi sous les arceaux,

Glisse de cour en cour jusqu’au lointain rivage,

Où se tiennent la reine et tout son entourage,

Immolant au soleil d’innombrables agneaux.

 

Les gardes du palais, immobiles idoles,

Veillent sur les jardins et les chambres nuptiales,

Que des flambeaux de cire hantent de flammeroles.  

 

Le royaume pourtant perdra sa dynastie

Dans un brasier de sang aux cruautés martiales,

Et  mourra déchiré par la chair de l’ortie.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011

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commentaires

S
<br /> <br /> Encore des images superbes ... Toute mon amitié.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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