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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 21:55

 

  P1040066.JPG

 

 

 

Une pendule en fonte écarlate et labile

Sème son dé de temps sur le sombre pavé

D’une ville d’acier dont les murs ont bravé

Les assauts de la haine et le fiel de la bile.

 

Des fourches de fumée au cœur de crocodile

Crèvent de leur saveur le miroir délavé

Où plonge un arlequin au visage enclavé

Dans un rayon de feu brûlant et immobile.

 

Sous des pépites d’or tombant d’un ciel blafard

Quelques couleurs sans peau fondent comme du fard

Que des doigts de satin lissent de leur souplesse.

 

Et tandis que scintille une étoile en papier

Des pages de cristal d’une immense richesse

Déroulent un destin que nul ne peut copier.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012

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commentaires

S
<br /> Magnifique, Francis ! Avec toute mon amitié.<br />
Répondre
R
<br /> ...all this, and in New York, too!    Rick<br />
Répondre

  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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