Détachant de son corps un lambeau de silence
Une lettre cachée au fond d’un seul tiroir
Couvre secrètement l’image d’un miroir
Que le temps cuivre encor d’une poudre d’absence.
Des bouquets de mots doux sans aucune prudence
Confessent un amour dont le plus vif espoir
Embrase le papier d’un parfum de boudoir
Où se glisse un baiser comme une confidence.
Le leurre toutefois aveuglant la raison
Aiguise le désir de haute trahison
Dans un cœur amoureux de la beauté des anges.
Mais le Vicomte choit mortellement touché
Victime de son art d’insolent débauché
En terrassant ainsi Cécile de Volanges