Graines de rêve

Il brûle au bout du soir des pétales de flamme

Que des barques de soie emportent sous le vent

Comme des coffres d’or arrachés au couvent

Où tremblent le Graal et sa belle oriflamme.

Des gestes d’écrivain ouvrant un calligramme

Perlent de leur saveur, sous le dais d’un auvent,

Le mur désargenté que les riches souvent

Prennent pour un château sous forme d’épigramme.

L’écriture est un art qui exige du mot

Le silence absolu dont un simple marmot

Colore la vertu d’un revers du sourire.

Pourtant page à page un magicien construit

L’horizon du savoir que le lecteur instruit

Entrevoit par hasard sans jamais se maudire.

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2013

Comments

[stellamaris]

Bonsoir Francis, tu as raison, magicien est bien en diérèse et donc ton vers fait bien douze syllabes... Mais la césure est mal placée, c'est ce qui m'avait trompé. A voir si tu peux corriger...
Avec toute mon amitié.

[Francis Etienne Sicard Lundquist]

Thank you again.


Sorry for the music,


sometimes it doesn't work...


The picture was taken next to the Delaware river,


driving back from NY.


Thank you for your daily attention.


SW

[Francis Etienne Sicard Lundquist]

Cher Stellamaris,


Votre observation est remarquable


et je vous en remercie de tout coeur.


J'ai recompté le nombre de syllabes


et j'ai vérifié que magicien est bien en diérèse,


or j'arrive bien à 12 syllabes.... Suis-je dans l'erreur ?


Que dois-je faire ?


Merci encore mille et mille fois


pour votre conseil.


Très cordialement,


Francis Etienne.


 

[Rick]

Magic, but no music!  Don't recognnize the picture..   Rick

[stellamaris]

Bonjour Francis, j'aime celui-ci tout particulièrement !


(Manque une syllabe au vers 12. "Jour après jour" ?)


Avec toute mon amitié.