C’est l’heure où le satin froisse l’éternité
Comme une main de fée assoupie en silence
Au bord d’un bris d’étoile en pleine effervescence
Avant l’ultime nuit de la nativité.
Ce sont des anges d’or dont la divinité
Surprend le pèlerin voyageant vers l’absence
Saupoudrant chaque pas d’un mot de pénitence
Murmuré face au ciel dans son infinité.
Là fond un cierge blanc sur le banc d’une église
Ici, ce sont des rois qui marchent en chemise
Les bras chargés de joie et de brûlants trésors.
Partout brillent l’azur et ses cristaux de cire
Que chacun d’entre nous patiemment désire
Jusqu’au jour merveilleux où sonneront les cors.
Francis Etienne Sicard Lundquist
©2012