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21 avril 2013 7 21 /04 /avril /2013 20:29

 

 

 

P1010280.JPG

 

 

Sous l’or d’un olivier poudré de pureté

La rouille d’une étoile ébouillante la plage

D’une lueur de lune effaçant le mirage

De dunes en papier que l’hydre a rejeté.

 

Des ruches de couleurs d’une extrême gaieté

Fondent leur mer de miel au dessus d’un rivage

Où se couchent la nuit et son sombre visage

Dont un brûlant soleil dévore l’âpreté.

 

Le buvard d’un silence écoule son ivoire

Sur des branches de sel venu du purgatoire

Comme si par hasard Dieu descendait du ciel.

 

C’est une étrange histoire au cœur de la souffrance,

Une sorte de cri trop artificiel

Pour clore ce sonnet par un bout d’espérance.

 


Francis Etienne Sicard Lundquist ©2013

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commentaires

F
<br /> Cher Stellamaris,<br /> <br /> <br /> Merci encore pour votre appréciation de l'étrange et de sa poésie.<br /> <br /> <br /> Cordialement,<br /> <br /> <br /> Francis Etienne<br />
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F
<br /> Thank you<br /> <br /> <br /> the last days were very busy as you know...<br /> <br /> <br /> SW<br />
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S
<br /> Toujours aussi étrange et magnifique, Francis ! Avec toute mon amitié.<br />
Répondre
R
<br /> I'm happy to see that the magic is back!    Rick<br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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