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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 23:31

 

 

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Lorsque tombe la nuit, une trappe de peur,

Enfumant le sommeil d’un grincement d’insecte,

Déglutit le soleil dans une odeur abjecte

Où se mêle la mort à l’absence de pleur.

 

Lorsque le jour paraît, nait une autre terreur

Qui ronge le regard de sa gueule d’eunecte 

Et vide le sang chaud, que la sueur humecte

D’un éclair alourdi d’une infinie torpeur.

 

Ainsi passent les mois aux saisons de l’enfer,

Goutte à goutte parfois et toujours sans visage,

Semant un sable sec sur des graines de fer.

 

Mais à chaque silence échappé du vacarme,

Un cœur crie son espoir de toucher au mirage

D’un baiser d’amour pur au goût salé de larme.

 

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011

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commentaires

S
<br /> <br /> Quelle intensité dans la description de cet enfer, Francis ! Et quelle beauté dans la chute ! Du grand art, superbe ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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