Les ombres
pâles
du soir,
coulent
le long des rives
de l'enfance,
comme
des perles
de saphir
attachées
aux brumes
de la nuit.
Une marre
de mots
gît,
nue,
entre les nacelles
du vent
sous un
miroir
de grés pur,
et parfume
la nuit
de sa vanille sombre
d'où
réveuse,
une harpe
s'achappe,
nouant
l'âme
d'un cygne
d'une ganse de soie.
Seul,
un crapaud
retient
le temps
au bout de son souffle
de sable
et garde
le silence
dans une cage de rires.
Francis Etienne Sicard Lundquist © 2011