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26 novembre 2012 1 26 /11 /novembre /2012 22:15

 

 

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Poivrés d’or et d’argent les pavés de la ville

Scintillent sous la pluie avide de velours

Et plissent des miroirs aux merveilleux contours

Le long des quais marbrés d’un cristal de fossile.

 

Des gerbes de lumière aux reflets de reptile

Explosent dans le ciel en papier de tambours

Egrenant sur les murs des vers de troubadours

Dont les riches vertus annoncent l’évangile.

 

Les passants rétrécis par les gouttes de nuit

Ferment leurs yeux rassis et sans faire de bruit

Filent comme des morts vers leur destin de paille.

 

Puis un feu d’artifice aux couleurs de l’enfer

Déchire l’horizon dont la fragile écaille

Se brise en confettis au-dessus de la mer.

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012

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commentaires

S
<br /> Quelle magnifique évocation de l'orage, Francis ! Avec toute mon amitié.<br />
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R
<br /> Love the way you put the words together!    Rick<br />
Répondre

  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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