12 septembre 2014
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Les montres brisent l’or de leur cœur de métal
Contre les trous béants de nos bouts de mémoire
Pour gonfler notre orgueil d’un ton blasphématoire
En grisant notre esprit d’un relent de santal.
Sous leurs yeux de cyclope à la peau de cristal
Glisse l’aile d’un ange au bord du purgatoire
Qui ternira peut-être à ses chiffres d’ivoire
Le cercle refermé sur un instant fatal.
Elles ajoutent aux doigts le pouvoir de dissoudre
La rage de nos peurs et de réduire en poudre
Notre vie échappant à l’heure de la mort.
Puis prises de douleur elles donnent naissance
A des bris de bonheur en zinc et maillechort
Que nous goûtons toujours avec reconnaissance.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014