26 janvier 2024
5
26
/01
/janvier
/2024
23:07
J’ai souvent froissé l’aube à l’émail de mes dents
Repoussé le désir au bord de la souffrance
Et brisé mon regard sur mes amis d’enfance
Comme on évente un bruit et ses ventaux stridents.
J’ai parfois méprisé le goût de ces fondants
Qui posent leur parfum sur des cœurs sans défense
Et enivrent les sens jusqu’à l’extrême aisance
Laissant leur peau flétrir avec l’air d’étudiants.
Un pas de valse lente accompagne ma vie
Et des bris de cristal bercent mon exuvie
D’un chant crissant parfois comme un bruit de tambour.
Mais mon âme voyage au bord d’une gondole
Où le soleil vaincu par une farandole
Rigole de son poids d’un commun calembour.
Francis Etienne Sicard Lundquist @2024