Dans une feuille d’or où se cache un oiseau
Le vent glisse un regard versé d'un’alabastre
Que les rides d’un sang valant une piastre
Bordent de sucrerie et d’un bout de pinceau.
Des tulles de safran et des parures d’eau
Dénudent des enfants jouant avec un astre
Dont les rondeurs de feu cousent sur un pilastre
Des ombres d’univers et des plis de ruisseau.
Près d’un cahier ouvert que la mer enlumine
Un fond de serpentin pieusement dessine
Une heure du destin qui s’éteint comme un four.
Ainsi meurent ensemble au cœur de la dentelle,
Sous le dais de satin d’un immense abat-jour,
Une pierre de brume et un frisson d’ombrelle.
Francis Etienne Sicard Lundquist
©2012