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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 23:39

 

 

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Dans une feuille d’or où se cache un oiseau

Le vent glisse un regard versé d'un’alabastre

Que les rides d’un sang valant une piastre

Bordent de sucrerie et d’un bout de pinceau.

 

Des tulles de safran et des parures d’eau

Dénudent des enfants jouant avec un astre

Dont les rondeurs de feu cousent sur un pilastre

Des ombres d’univers et des plis de ruisseau.

 

Près d’un cahier ouvert que la mer enlumine

Un fond de serpentin pieusement dessine

Une heure du destin qui s’éteint comme un four.

 

Ainsi meurent ensemble au cœur de la dentelle,

Sous le dais de satin d’un immense abat-jour,

Une pierre de brume et un frisson d’ombrelle.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012

 

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commentaires

S
<br /> Toujours magnifique, Francis ! Avec toute mon amitié.<br />
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R
<br /> I admire your discipline and creativity!  Rick<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
Répondre

  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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