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7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 22:23

 

 

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D’une outre de silence où repose l’angoisse

S’échappe un souvenir étouffé par la peur

De retenir le vent et son étrange ampleur

Dans un bassin de mots qui se remplit de poisse.

 

Le vitrail du regard se creuse puis se froisse

Comme un long voile d’or dont la douce fraîcheur

Couvre la chair en feu d’une pâle douleur

Enracinée au temps sans que le jour ne croisse.

 

Nos âmes portent l’aube au bout de leurs espoirs

Et soulèvent souvent le bronze des heurtoirs

Pour demander l’aumône au maître et son esclave.

 

Mais si le froid pénètre au cœur de nos regrets

C’est pour briser les sceaux de merveilleux secrets

Que la vie a cachés au fin fond d’une épave.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2012

  

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commentaires

S
<br /> Magnifique, Francis ! Mais deux corrections s'imposent :<br /> <br /> <br /> * v.5 = 11<br /> <br /> <br /> * hiatus "et_à", vers 11<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Avec toute mon amitié.<br />
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R
<br /> A fascinating mind-trip...  Is the painting Dali or Picasso?    Rick<br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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