Jean Marc Sardou - Gommage sur bois ayant la forme de la perspective - 1979
collection privée
En découpant le ciel dans un carré de soie
Elle ouvre un livre d’or d’où s’échappe un oiseau
Que sa dentelle en zinc aux ombres de préau
Maquille d’un ruban comme un frou-frou de joie.
Elle embrasse le jour dont la lenteur se noie
Dans un bain de bonbons cachés sous le chapeau
D’un toit brodé de tuile où se pose un moineau
Prêt à croquer le temps aux dès du jeu de l’oie.
Lorsque le vent se frotte à ses vitres d’air pur
Des éclats de nuage au museau bleu azur
Ricochent du soleil sur une épine d’ombre.
Mais quand surgit la nuit à l’heure de satin
Elle frôle le cœur des étoiles sans nombre
Qui viennent s’abreuver à son frileux câlin.
Francis Etienne Sicard Lundquist © 2012
Ainsi se clôt,
par ce texte,
le cycle des poèmes inspirés
de l'oeuvre de Jean Marc Sardou