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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 21:04

 

 

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Ils recherchent les mots comme des bouts de pain

Jetés sur les bancs morts que lave la lumière,

Et ils chassent la nuit de leur pauvre chaumière

A grand coups de regards où flambe le dédain.

 

Ils parlent des romans et de leur écrivain

Traversant l’orient sur un coin de paupière

Sans pour autant goûter au nectar d’une aiguière

Dont le parfum musqué tache déjà l’étain.

 

Leurs âmes de ficelle épuisent l’insomnie

Puis déracinent l’or en brisant l’harmonie

Entre un souffle de bruit et le repli d’un pas.

 

Or le temps d’un soupir tout se fond sous la pluie

Car l’image des cœurs qui s’ouvrent au trépas

Cache sous sa couleur une lèvre bleuie.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2013

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commentaires

R
<br /> Thanks for this amazing trip!   Rick<br />
Répondre
S
<br /> Toujours magnifique, Francis ! Avec toute mon amitié.<br />
Répondre

  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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