Dans l’antique cité des sultans ottomans,
Les marbres des palais suintent de secrets
Dont un sanglant silence avale les ferrets,
Face aux regards absents de vieux mahométans.
Sous le pas cadencé de riches alezans,
Se glissent des scorpions aux dangereux crochets,
Qui rappellent parfois la splendeur des versets,
Où se lisent des mots couronnés de turbans.
Aux portes sans ventaux d’un caravansérail,
Des torches incendiant les ténèbres profondes,
Repoussent les démons au feu d’un soupirail.
Or le désert éteint frissonne sous la lune,
Qu’une fine poussière aux paroles fécondes,
Ensemencent soudain d’une once de fortune.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011