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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 23:16

 

 

 

DSCF0677.JPG

 

 

 

 

Dans l’antique cité des sultans ottomans,

Les marbres des palais suintent de secrets

Dont un sanglant silence avale les ferrets,

Face aux regards absents de vieux mahométans.

 

Sous le pas cadencé de riches alezans,

Se glissent des scorpions aux dangereux crochets,

Qui rappellent parfois la splendeur des versets,

Où se lisent des mots couronnés de turbans.

 

Aux portes sans ventaux d’un caravansérail,

Des torches incendiant les ténèbres profondes,

Repoussent les démons au feu d’un soupirail.

 

Or le désert éteint frissonne sous la lune,

Qu’une fine poussière aux paroles fécondes,

Ensemencent soudain d’une once de fortune.  

 

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011

 

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commentaires

S
<br /> <br /> Des images superbes, Francis ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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