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17 mars 2011 4 17 /03 /mars /2011 20:59

 

 

 

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A la sangle des corps et de mes amitiés

Fuyant l’ombre des nuits millénaires et nues

D’où jaillissaient jadis étincelles et crues,

J’ai attaché l’oubli de remords balbutiés.

 

Des matins effacés, par mes larmes châtiés,

Mes mains ont écrasé, la fibule charnue,

Comme un fil barbelé sur une arche tendue

Entre les champs d’honneur et les camps d’initiés.

 

La marotte en velours qui peuplait mes amours

De rêves arrachés aux songes d’un enfant

A brûlé pour toujours sous le pas des tambours.

 

Puis vint le chagrin fou de vous avoir aimée,

Un instant seulement, d’un baiser agriffant,

Dont l’écho ravissant vous a soudain blessée.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011

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commentaires

S
<br /> <br /> Magnifique, Francis !<br /> <br /> <br /> (En prosodie classique, les mots en "voyelle + e muet + syllabe muette, comme "rues" au vers 1, sont interdits en cours de vers car la syllabe muette empêche l'élision du e muet)<br /> <br /> <br /> Toute mon amitié.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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