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31 mars 2011 4 31 /03 /mars /2011 21:33

 

 

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Tresses d’or et d’argent ses branches en argile,

Ondulant de l’azur aux racines du vent,

Agitent leur toison dans l’eau du firmament,

Et tendent aux oiseaux leur gracile sébile.

 

Le soleil s’ébouriffe à son cœur juvénile,

Et déchirant ses rais au plaisir innocent,

Couvre sa peau cuivrée avec raffinement,

Puis coule dans sa sève un trésor volatile.

 

L’huile de ses fruits murs incendiera les bouches,

Quand l’hiver couvrira ses mèches de vert jade

D’un givre de cristaux aux griffes si farouches.

 

Et mille autres printemps sèmeront ses fleurettes,

Comme des confettis soufflés en galéjade,

A la barbe d’un temps friand de galipettes.

 

 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011

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commentaires

G
<br /> <br /> POUR DES GENS DU MIDI COMME MOI<br /> <br /> <br /> CE POEME EST GENIAL : il nous va droit au coeur ;<br /> <br /> <br /> BIEN VU, BIEN SENTI ,bien projeté dans l'éternité l'olivier !<br /> <br /> <br /> sincèrement j'aime beaucoup<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> <br /> Magnifique, Francis ! Toute mon amitié.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre

  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique. Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur. C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.

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