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6 mars 2011 7 06 /03 /mars /2011 21:26

 

 

 

DSCF1051.JPG

 

 

 

 

Arrachée du soleil, la vague et son écrin

Attache à son destin un givre de cristaux

Dont les couleurs de feu, sous de riants arceaux,

Viennent mourir au pied de mon regard chagrin.

 

Le sable endolori grave sur son chemin

Des paillettes de vent sur les marbres glaciaux

D’un instant infini dévoré par les eaux

Qu’un oiseau pataugeur brise d’un bec malin.

 

Le ressac déchirant le silence qui fuit

Vers l’horizon bondé de nuages rêveurs,

La mer dévore l’or d’un éclair qui s'enfuit.

 

Or sous mes pas absents, d’absurdes auréoles

Dessinent un désir que d’autres promeneurs

Piétinent de plaisir aux pas des barcaroles.

 


 

Francis Etienne Sicard Lundquist ©2011

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commentaires

L
<br /> <br /> Merci pour votre<br /> <br /> <br /> commentaire<br /> <br /> <br /> si sensible à la mer<br /> <br /> <br /> et à la mélodie<br /> <br /> <br /> de son ressac<br /> <br /> <br /> Vôtre,<br /> <br /> <br /> Francis Etienne Sicard Lundquist<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Très jolie description de la mer en cette saison...j'aime beaucoup le ressac déchirant le silence qui fuit...enfin ...j'aime...<br /> <br /> <br /> Amitiés, Marielle.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • Lettres de soie rouge
  • Ce blog est le fruit d'un travail d'études du sonnet classique.  Les photographies sont celles de l'auteur, sauf dans les cas mentionnés pour en avertir le lecteur.  C'est enfin un vivier de textes pour les lecteurs, les éditeurs, ou les flaneurs d'alcôve.
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