6 juillet 2014
7
06
/07
/juillet
/2014
20:12
Sous leur coup de crayon les murs cachent la trace
D’une foison de cris que des paniers d’osier
Gardent sous le parfum des fleurs d’un jambosier
Dont les pompons de soie attirent la disgrâce.
Les griffes de métal d’un imposant rapace
Déchirent de l’ivoire aux langues d’un brasier
Où brûlent les regrets d’un pauvre cambusier
Embarqué sur la mer par un vaisseau fugace.
Des fenêtres de plomb rougissent au soleil
Comme des fruits de verre aux masques de vermeil
Que des flaques de ciel baignent d’un bruit de larme.
De la cire d’un cierge au cœur d’un brin de nuit
Coulent de la magie et ce désir fortuit
De caresser des murs dressés avec du charme.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014