26 octobre 2014
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Quelques mots gribouillés sur un bout de dorure
Crèvent le ciel brumeux d’un riant gonfanon
Qui claque dans le vent comme chair de fanon
Sous le fil d’un pinceau barbouillé de peinture.
Les oiseaux ont tiré des brins de couverture
Sur leur nid habillé d’un flamboyant pennon
Où viennent se blottir des morceaux de linon
Que le brouillard colore d’une fine gerçure.
A la source où buvaient l’abeille et le lézard
Désormais on entend s’abreuver le blizzard
Qui bientôt soufflera sur les près de la plaine.
C’est l’automne qui passe au-dessus des buissons
Habillant la forêt de son souffle de laine
Où parfois un renard cache ses nourrissons.
Francis Etienne Sicard Lundquist ©2014